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Faites comme chez moi!

16 novembre 2010

Le blog est mort, vive le blog !

Non seulement je garde mon pseudo, mais en plus j'ai acheté le nom de domaine qui va avec. Après plus de 5 années de (bons ?) et loyaux services, Canalblog se contentera désormais d'héberger les archives de ce blog (dans un premier temps, avant fermeture complète). Je déménage ! J'avais une grosse envie de changement et j'étais comme qui dirait un peu tendue du string à chaque bug de Canalblog qui merdoyait  sa race régulièrement lorsque je voulais mettre des photos, poster des commentaires (sur mon blog ou ceux des autres), éditer les billets etc.

Vous me retrouverez désormais sur http://www.sparadra.fr.

Merci d'avance à ceux qui suivront ! Une petite larmiche quand même pour la route...

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13 novembre 2010

Il fait pas un peu chaud, d'un coup ?

Etant dans ma phase "post-stalking" et ayant encore du mal à réaliser que ces dernières semaines de crispation et de stress sont bien finies, je me suis autorisée à oublier ces mauvais souvenirs avec Robert. Le beau Robert. Le sexy Robert. L’envoûtant Robert. Le mmmmfffff Robert.

Robert Downey Jr.

Mon amoureux.

Il est en ce moment à l’affiche de "Date limite", dans la lignée du film "Very Bad Trip" (du même réalisateur). Humour lourd mais humour… drôle. Toute la salle a communié ensemble dans de francs éclats de rire. Pour vous dire, j’ai même mis ma main sur mon front tellement parfois j’avais honte de rire. Habituellement, c’est pas le genre de film pour lequel j’ai envie de lâcher 10 euros [ni 5, d’ailleurs] et c’est un peu surprenant pour moi de me poiler dans des circonstances pareilles.

Mais surtout, je suis sortie de la séance avec une certitude : le degré de sexytude-phéromonitude-canonitude de Robert ne faiblira jamais [même quand il sera vieux et tout décati] [non… jamais, jamais, jamais]. Et puis sa voix, oh my god, je me suis presque fait pipi dessus d'émotion.

Alors ok, Môssieur est devenu "grand public". Peut-être même qu’il va nous faire 12 "Iron Man" et 9 "Sherlock Holmes" [enfin j’espère pas] et désormais tout le monde le connaît. Il se tape  coup sur coup l’affiche des magazines Studio et Premiere et je ne récolte plus de silences embarrassés quand, ponctuellement, je glisse son nom dans les conversations. Mes mini-crises cardiaques se font plus fréquentes lorsque, sur le quai de la gare Lille Flandres, je passe devant les affiches de ses films. Il n’en demeure pas moins que même une fois devenu "bankable", Robert est toujours aussi chou craquant appétissant talentueux et charismatique. Et différent.

En plus, cerise sur le gâteau, il avait sa coupe de cheveux "cochon d’inde" [pas étrangère au pic hormonal record dont j'ai été victime en cours de visionnage] [heureusement que la salle était plongée dans le noir, j'ai dû virer au fushia l'espace d'un instant].

Kill me now.

Et comme Canalblog suce un peu en ce moment et que je suis dans l'impossibilité chronique de vous balancer des photos de Robert pour illustrer ce billet artistiquement engagé, vous vous contenterez de me croire sur parole. Revenez un peu plus tard vous régaler les mirettes, ce con d'hébergeur sera peut-être un peu plus réceptif au charme indiscutable de Robert.

EDIT : L'ajout de photo marche mais faut ruser... ATTENTION LES YEUX ! [Enfin surtout les miens]

9 novembre 2010

Moi en mieux

Ca fait 5 ans que je vous raconte ma vie passionnante et mes récents déboires avec des bourrins médailles d’or aux Jeux Olympiques de Lille. Mais là faut que vous parle d’un truc que je vis depuis plusieurs mois et que j’ai vaguement mentionné à Rosy il y a quelques jours : le régime.

Ouais, Sparadra a besoin de rattraper plus 10 ans de vie alimentairement bordélique associée à une héridité pas franchement optimiste, à des soucis familiaux pas toujours bien compensés, à une thyroïde capricieuse [la salope] [la grosse salope] et à une pilule que putain merde je comprends pas pourquoi la science n’a pas encore réussi à trouver une formule magique qui fait qu’on est pas obligé de prendre 6 kilos juste parce qu’on ne veut pas avoir de bébé à 18 ans ni de boutons d’acné plein le visage.

La grande question quand on aborde le sujet du régime avec quelqu’un qui en a déjà fait un [ou pas, car c’est dingue le nombre de personnes qui ont un avis sur la question alors qu'elles pèsent 45 kilos toutes mouillées et qu’on voit leurs côtes sous leur tee-shirt], la grande question, donc, est la suivante : "Et toi, ton nutritionniste il te fait suivre quoi comme régime ?"

D’abord, moi je suis une warrior, je ne vais consulter personne. Ta mère en slip sur la côte bretonne pour que je lâche 40 € pas remboursés par la sécu juste pour me peser, obtenir une grille de repas à suivre [ouais, genre…] et rendre des comptes tous les mois rapport à la barre de Nestlé choco-lait-praliné-noisettes que j’aurais avalée 3 jours auparavant sur mon canapé en larvant devant Bones et Castle. Sans parler de ma couz à qui on avait prescrit des gélules coupe-faim ou encore ma mère qui s’est retrouvée avec des ampoules brûle-graisse qui lui ont détruit l’estomac. Et en plus, c’est limite s’il faut pas dire merci… Par conséquent, je merde les nutritionnistes et les diététiciens bien haut.

Alors donc, ce régime : hypocalorique, weight watchers, dissocié, Dukan, susbstituts de repas à la Slim Fast ?

What ? Nan mais en vrai, c’est quand même censé être agréable de manger, hein ! Et j’ai pas non plus envie de me retrouver en train d’avaler 3 petits pois et une carotte crue quand tout le monde se goinfre à la cantine à midi.

Je suis une warrior et je n’ai pas peur du temps. Les objectifs du style "4 kilos perdus en un mois" moyennant la dalle tout le temps et l’envie de crucifier le premier mec que tu croises avec un paquet de chips, très peu pour moi. Faut pas non plus que ça finisse par virer à l’obsession et je pars du principe que la contrainte et la frustration aboutissent immanquablement à l’échec et aux "craquages". Non, moi en fait, je fais le régime Sparadra qui consiste à manger sain, en quantité raisonnable et en s’autorisant des "bonus" de temps en temps, comme un resto avec les copines, ma barre Nestlé spéciale "séries télé" etc.

Et puis bien sûr, il y Britney. Britney-Bitch, c’est mon nouveau coach sportif. Perchée sur mon vélo d’appartement, je pédale sur Womanizer, Three, Toxic et autres shame-on-me songs. Je ferme les yeux, je balance la tête en rythme dans tous les sens jusqu’à en oublier que je suis en train de me tuer les cuisses [en prenant soin de ne pas être vue par les voisins sinon  tape-toi trop l'affiche dans tout l'immeuble] et je ne vois même pas le temps passer.





Et bah vous savez quoi ? Ca marche. Brit-Brit [plus quelques autres bitches du genre] + ma warrioritude + un peu de piscine quand je suis motivée, et hop, deux tailles de futal en moins. En plusieurs mois, certes, mais quand même !

Alors bon, je ne dis pas qu’il ne faut pas consulter un spécialiste, hein, car il y a sûrement des gens qui ont besoin de se faire encadrer. Je crois juste qu’il faut parfois se vider la tête de toutes les conneries qu’on peut voir et entendre autour de ça (parfois même chez ses proches). Claudia Schiffer et moi, on ne sera jamais jumelles, et je pense que je peux même  réussir à me satisfaire d’un physique qui finalement ne s’accorde pas trop mal avec mon langage de charretier [enfin jusqu’à un certain point] [et si ça peut vous rassurer, j’arrive aussi à parler normalement quand les circonstances le requièrent]. Ca fait plaisir de réussir sans s’être pour autant fixé des objectifs inatteignables ou trop contraignants. Et puis surtout ça rebooste l’ego, ce qui est déjà pas mal.

Alors les Dukan et autres charlatans qui s’enrichissent en vendant des livres qui vont pourrir davantage la vie de celles et ceux qui les liront, c’est pas dans ma bibliothèque ni dans ma cuisine qu’ils finiront. Ce qui ne veut pas dire non plus que je suis l'inventrice du régime de sa race qui tue et qui va révolutionner le monde du gras, loin de là. Nan parce qu'à me lire, on dirait presque que je ne fais aucun effort alors qu'en fait... bah faut morfler un peu quand même pour obtenir un minimum de résultats. Ce serait trop facile sinon, vous pensez bien !

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Je serais pas un peu trop branchée "chats" en ce moment ? Ca doit être parce que je récupère enfin mon monstre ce week-end...

8 novembre 2010

Freak and Geek

A la question "Veux-tu venir manger une pizza chez moi ce soir ?", Sparadra a répondu NON.
A la question "As-tu des disponibilités dans la semaine pour venir manger une pizza chez moi ?", Sparadra a répondu NON.
A la question "Est-ce que tu préfères aller au restaurant ?", Sparadra a répondu NON.
A la question "On pourrait peut-être se balader au parc ou faire les magasins après le boulot ?", Sparadra a répondu NON.
A la question "Et si on passait le week-end à Rotterdam chez mon frère ?", Sparadra a répondu NON.
A la question "Si tu veux, puisque tu es bonne en anglais, on pourrait monter une boîte ensemble pour faire de la formation pour adultes ?", Sparadra a encore répondu NON, NON et NON.

Je vous ai déjà parlé de mon boulet du bureau. Mais siiiii, celui qui a commencé à se faire des films dès notre première sortie. Je vous avais même dit qu'il était "d'une rare gentillesse".

Nan, en fait il n'est pas du tout "d'une rare gentillesse". C'est un malade mental. Après avoir lui aussi tenté sa chance de manière très peu subtile lors d'un dîner chez moi [un dîner où une 3ème personne, invitée justement pour ne pas que je me retrouve seule avec le Boulet, s'est desistée au dernier moment, la fourbasse], il n'a visiblement pas compris la signification du mot NON. Il repose les mêmes questions *tous les jours*, questions auxquelles je réponds invariablement par le même NON crispé. Ce qui ne l'empêche pas pour autant de m'envoyer des SMS pour me souhaiter une bonne nuit et se féliciter de notre amitié [heu... quelle amitié ?], de me bombarder de mails aussi lourds que ses SMS, de m'interroger sans arrêt sur ma famille et de me complimenter à longueur de journées. Le genre de compliments qui me fait penser qu'il n'a jamais adressé la parole à une personne du sexe opposé de toute sa vie. Je suis plutôt du genre "brute de décoffrage", comme fille. J'ai une certaine propension a agrémenter mes conversations de "putain" et de "bordel", je suis maladroite façon "Pierre Richard" et je m'énerve facilement, alors le coup du "Tu es vraiment douce et charmante", laissez-moi vous dire que ça me fait franchement rigoler... Je suis émotive, empathique, gentille mais "douce et charmante" certainement pas. On ne me l'avait encore jamais faite, celle-là !

Moi qui étais toujours la première du service à arriver le matin, je commence à me pointer à 9h45 parce que Boulet s'est mis lui aussi à arriver tôt [rapport au fait que c'est plus facile de harceler les gens lorsqu'il n'y a pas de témoin] et je quitte le boulot en toute discrétion car il a aussi pris l'habitude de partir juste en même temps que moi [le hasard, quand même...].

Le geek no-life s'est transformé en loser : pas de vie sociale, pas d'amis (même virtuels), pas de famille à proximité, pas de loisirs ou d'intérêts particuliers, juste son pauvre doctorat de merde dont il me parle dès qu'il peut pour se mettre en avant et me faire comprendre que je n'en trouverais pas d'autres comme lui, des mecs qui ont un niveau universitaire aussi élevé et qui vont réussir professionnellement. Sans parler de sa fabuleuse Mercedes modèle 1987 [je vous jure !] à laquelle il se raccroche juste parce que c'est une Mercedes. Je pouffe de rire...

Dans la mesure où le NON ne semblait pas fonctionner, je suis rentrée de vacances avec une nouvelle stratégie : le fake boyfriend. Un mec normal aurait dû capituler et se dire que même si je lui racontais des salades, ce n'était pas la peine de persévérer. Mais Boulet n'est pas un mec normal. La caractéristique principale du psychopathe, c'est de refuser la réalité. Et dans ce domaine-là, mon Boulet est champion du monde ! La colère est inefficace, les bobards sont inefficaces, et je commence à être à court d'idées. Il nous prend toujours pour les meilleurs amis du monde et je finirais presque par regretter les abdominaux et la carrure d'armoire à glace de BillardBoy. Inverser le rapport de force et le menacer de le balancer auprès de ses collègues ou de mon chef - voire déposer une main courant au commissariat - semble être l'ultime recours mais rien ne m'assure qu'il ne réagira pas de manière "inattendue". 

Tout ça pour dire que j'ai officiellement mon propre stalker. Ouais, comme Sandra Bullock et Jodie Foster, la classe ! Même si en vrai, ça commence un peu à me sortir par les trous de nez, à me pourrir la vie et à me faire flipper un chouillas...

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EDIT : Après un mail bien enflammé de ma part hier soir avec quelques petites menaces de derrière les fagots, et compte tenu de la réponse qu'il a faite à mon mail, il semblerait que les choses soient sur le point de revenir à la normale. A confirmer dans quelques jours / semaines, mais a priori... I WIN!

6 novembre 2010

D'outre-tombe

Bon aller, c'est bien parce que c'est vous. Sparadra reprend du service.

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Quant à ce qui m'a définitivement poussée à revenir sur ma décision, c'est le terme "Skyblog" dans le commentaire de Leb'. J'ai eu un haut-le-cœur... ;-)

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4 novembre 2010

Nom d'un chien

Fin 1998, quand votre blogueuse bien-aimée découvrait les joies de l'internet [et surtout de Napster], il a fallu choisir un pseudo afin de préserver son anonymat - et accessoirement sa réputation - en fréquentant certains forums. Lors de ma première inscription, je me souviens être restée de longues minutes face à l'écran à me demander ce que j'allais bien pouvoir saisir dans le formulaire. Et puis mon attention s'est portée sur le premier truc qui traînait sur mon bureau d'étudiante bordélique, à savoir un rouleau de sparadrap [car j'avais été violemment agressée par un épluche-légumes quelques jours auparavant]. Je suis donc devenue SPARADRA. Le "P" final a été volontairement supprimé, rapport au fait que je n'aime pas les mots qui se finissent par "P" comme "galop", "sirop", "drap", "coup" ou "robocop".* Esthétiquement, ils sont juste moches. Quoi qu'il en soit, bien mal m'en a pris puisqu'environ 90% de mon entourage virtuel a cru que j'étais une quiche en orthographe.

Douze ans après, le temps est venu d'abandonner progressivement ce pseudo qui ne me sert plus à rien. J'utilise mon vrai prénom sur les rares forums auxquels je participe encore [d'ailleurs, je crois bien qu'il n'en reste plus qu'un] ainsi que sur Facebook, et mon prénom plutôt commun n'a a priori aucune raison de trahir quoi que ce soit d'embarrassant me concernant s'il n'est pas associé à mon nom de famille.

Mon email est bien sûr toujours valide (pour ceux qui l'ont) et je ne m'offenserai pas des "Spa" qui traîneront par-ci par-là. Je suis d'ailleurs moi-même la première à nommer les blogueurs que je lis depuis longtemps par leur pseudo plutôt que par leur prénom.

Mais aujourd'hui, je vous annonce officiellement que Sparadra n'est plus. Emilie79fr est désormais la nouvelle signature de ce blog.

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* J'en profite pour rappeler au monde entier que non, on n'écrit pas "salop" mais "salaud". Et ce, même si votre collègue de bureau / voisine / boulangère [rayer la mention inutile] est une grosse salope.

2 novembre 2010

Pas la classe...

15frr0jCeux qui suivent mes aventures régulièrement savent que BillardBoy, un ex-collègue parisien, s’était montré légèrement entreprenant avec moi et que j’avais un dilemme moral à résoudre : sortir avec lui juste pour son corps et sa guitare électrique, ou bien jouer la prude en quête du grand amour.

Il y a quelques semaines, BillardBoy est venu passer le week-end chez moi, ce qui a permis de mettre fin au questionnement existentiel de ma life de célibataire. Je vous annonce qu’en réalité, BillardBoy est un mufle.

Je me doutais bien qu’il ne venait pas faire du tourisme à Lille, hein ! Je ne suis pas idiote à ce point-là. En le voyant descendre du TGV, j’ai remarqué qu’il était déjà dans les starting blocks, mais comment lui reprocher l’impatience qu’il manifestait à me voir ? Néanmoins, il aurait au moins pu mettre les formes, comme par exemple faire semblant d’apprécier la visite guidée dans le vieux Lille. Malgré le cyclone hormonal dont il était victime, jeter un coup d’œil sur les bâtiments que je lui montrais me semblait être la moindre des choses. Mais non, même pas. Rien à foutre de Lille.

Or il fallait bien le meubler, ce week-end. Je veux dire, le mec pensait quand même pas qu’on allait passer 2 jours entiers à faire des cochoncetés dans mon appartement sans avoir au préalable passé un minimum de temps à se connaître un peu mieux à travers diverses activités ludiques… Le laser game ? Ah non, il n’avait pas envie de courir. Une balade à la Citadelle ? Non plus, il faisait trop froid. Le bowling ? A deux c'est pas drôle. Un resto ? Pas trop de thunes en ce moment. Il a donc fini par se mettre d’accord avec lui-même pour une soirée Wii et Inglorious Basterds, arrosée de ti punchs maison. Il paraîtrait que les filles bourrées sont plus faciles à convaincre [même si, personnellement, j'aurais préféré un bouquet de fleurs, mais passons].

Inglorious Basterds, c’est le film tarantinien chiantissime par excellence. Tellement chiantissime que ça a donné l’idée à BillardBoy, le cul vissé sur le canapé et les péniches sur la table basse, de regarder le film en posant nonchalamment sa tête sur mon épaule. Alors que bon, normalement, la tradition veut que ce soit la fille qui pose sa tête sur l’épaule du mec, pas le contraire. Et moi, je suis un peu old-fashioned comme meuf. J’aime bien qu’on respecte les principes fondamentaux de la drague [et accessoirement qu'on ne mette pas ses Puma taille 44 sur ma table basse]. A force de bailler aux corneilles dans le noir devant la télé, je lui ai expliqué que j’allais prendre la direction de mon lit et qu’il allait dormir sur le canapé, ce qui – étrangement – n’a pas eu l’air de lui plaire. Après avoir longuement écouté son argumentaire sur l’inconfort avéré du canapé et la nécessité de dormir dans mon lit, j’ai tranché en lui expliquant qu’au premier de ses orteils ayant passé le seuil de ma chambre, je l’embrocherais avec le couteau à pain [ouais, celui avec des grosses dents]. Soudainement, à minuit et demi, je trouvais son body, ses tablettes de chocolat et sa carrure de joueur de basket vachement moins sexy qu’en plein jour. Et j'appréciais moyennement de me retrouver seule en pleine nuit avec une armoire à glace dans mon salon.

Le dimanche a été long. Tellement long qu'il a fallu qu’on aille au cinéma malgré le temps magnifique pour s’occuper [et me faire oublier que son train repartait à 22h] [et aussi qu'il n'avait pris de douche ni le samedi soir ni le dimanche matin] [je pinaille mais j'aime bien quand les mecs se lavent]. Quand je pense qu’en plus  j’avais fait les choses bien : un poulet basquaise l’attendait le samedi, le frigo était plein de trucs bons et je m’étais un minimum cassé le tronc pour rendre l’appart’ présentable. C’est là que je me suis rendue compte qu’en fait avec les mecs, plus on en fait, moins on reçoit. Tu le crois ça, un gars qui, pour arriver à ses fins, ne prend même pas la peine d’aider à mettre le couvert, à débarrasser, à faire la vaisselle ?  Les pères n’expliquent jamais à leurs fils que les nanas ne couchent qu’à la condition express qu’ils fassent semblant de participer aux tâches ménagères et qu’ils ne commencent à se faire servir qu’une fois le mariage prononcé ? Ou alors je suis tombée sur le seul gland qui ne comprend rien à la vie…

Quoi qu’il en soit, BillardBoy n’est finalement bon qu’à jouer au billard et a perdu toute sexytude à mes yeux. Je me dis même que c’est un peu bien fait pour sa tronche qu’il ait dépensé des sous pour venir à Lille et qu’il soit rentré chez lui la queue entre les jambes avec sa bouteille de rhum et ses citrons verts.

Et si tu trouves que ce billet, bah c'est vraiment pas la classe, je te rassure : c'est à la hauteur de la muflerie qu'il m'a fallu supporter pendant 48 heures. Un peu de romantisme et de considération, c’est trop demandé, bordel ?

31 octobre 2010

Je sors de ma grotte

Je vous raconte pas comment JuhlyAhn, bah elle arrête pas de parler de ça depuis que je la lis. Genre à force de voir leur nom mentionné dans des tas de posts, on finirait par croire qu'ils ont changé la face de la musique. J'ai résisté, hein ! Je finissais presque par pousser des soupirs de lassitude à chaque fois que les 5 lettres apparaissaient sous mes yeux. Et puis j'ai craqué. J'ai fait ma pirate et j'ai téléchargé leurs deux albums. Merde, je me suis fait eue... J'adore. Très. Du genre il m'en faut au moins une dose par jour.

AARON (Simon Buret & Olivier Coursier) :

Moi qui suis une adepte des chansons mélancoliques, je suis servie. JuhlyAhn, je ne sais pas si je dois te maudire pour m'avoir rendue addict ou si je dois te remercier pour cette découverte (tardive) qui me transporte littéralement..

30 octobre 2010

Perdus de vue

J’ai toujours été socialement handicapée. Je ne me lie pas avec n’importe qui et j’ai besoin de temps pour cerner les gens avant de leur accorder ma confiance – voire mon amitié. Et quand ce dernier stade est atteint, mon attachement est indéfectible [sauf très grosse déception mais ça ne s’est produit qu’une seule fois jusqu’à aujourd’hui et encore parce que le bouchon avait été poussé trop loin Maurice]. Elle est indéfectible, certes, mais la vie fait que quelquefois et souvent de manière involontaire, les liens se défont et le contact se perd. Mais ça ne veut pas dire pour autant que je cesse de penser aux gens sitôt qu’ils sont sortis de ma vie.

Les réseaux sociaux ont cela de merveilleux qu’ils permettent de reprendre contact, d’avoir des nouvelles de ceux qui ont un jour croisé nos vies et ont peut-être choisi par la suite d’emprunter une autre voie. A moins que l’éloignement ne soit de notre propre fait… Grâce à des sites comme Facebook ou Copains d’avant, des vies éloignées se rapprochent, se recroisent, se rejoignent et quelquefois se retrouvent : un resto avec une folle furieuse perdue de vue en fin de 3ème, un mail écrit par une copine de primaire, un faire-part de mariage envoyé par un vieil ami d’enfance qui ne s’était pas manifesté depuis une quinzaine d’années… Le simple fait d’avoir des nouvelles, de savoir que ces êtres jadis chers vont bien, suffit généralement à me satisfaire. L’affection que j’ai eue pour eux et les moments parfois très forts partagés à certains moments de ma vie aboutissent évidemment à des interrogations ponctuelles du genre "qu’est-il devenu ?", "est-ce qu’elle va bien ?" etc. Mais cela n’implique pas nécessairement le besoin de renouer des liens de manière régulière. Les gens changent, et l’enfant ou l’adolescente que j’étais n’est plus forcément en quête des mêmes affinités aujourd’hui. Une "mise à jour" sur leur situation me permet soit de tourner la page définitivement soit, plus rarement, d’entamer un nouveau chapitre avec eux.

Néanmoins, certaines questions restent sans réponse. Quelques personnes qui ont compté ne se laissent pas retrouver si facilement. Anti-Facebook, anti-réseau social, elles semblent n’avoir jamais laissé aucune trace dans ce monde virtuel. Comme Laurence, ma meilleure amie d’enfance, qui a disparu de ma vie de manière abrupte juste après le décès de sa sœur et que j’ai vue pour la dernière fois à l’enterrement de cette dernière il y a 10 ans. Plus aucune nouvelle, plus d’adresse postale. Juste une lettre où elle m’expliquait qu’elle avait besoin de faire un break dans sa vie et me demandant de ne pas chercher à la recontacter, que ça viendrait de sa propre initiative [putain, 10 ans quand même, merde ! Il lui faut combien de temps ?]. Ou Sophie avec qui j’ai rarement autant ri sur les bancs du lycée même si notre amitié n’a duré que 2 ans, jusqu’à ce qu’elle change d’école. Et Emilie, qui portait le même prénom que moi et avec qui j’avais enterré une boîte en ferraille contenant des objets personnels pour "sceller" notre amitié. Marie-Christine, Claire, Stéphanie, Alexandre, Béatrice, François, Véronique, Nicolas, Tiphaine… Bordel de merde, mais où êtes-vous donc passés ?? Une question à laquelle ni Google ni aucun site social n’est aujourd’hui en mesure de répondre.

Et je profite de ce billet pour vous recommander le film "The Social Network". Au-delà du sujet principal, ce film est un bijou d'écriture et d'interprétation. Et il fait réfléchir sur l'importance des amis, ceux qui sont restés, ceux à qui on a jamais cessé de penser, ceux qui prennent encore le temps de se laisser apprivoiser et ceux aussi qui ont su "revenir" avec élégance même s'ils n'avaient jamais totalement disparu. Merci à eux.

25 octobre 2010

Aux sombres héros de la mer...

...qui ont su affronter les océans du vide.

Trois jours au Pays Basque. Jour 1 : Biarritz. Always lost in the sea.

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