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Faites comme chez moi!
5 septembre 2006

Au brame, et caetera !

cerfDe temps en temps, dans des magazines sur la nature ou les animaux, on trouve des pubs d’associations qui proposent d’emmener les gens en forêt pour assister au brame du cerf.

Je devrais faire la même chose et faire payer un droit d’entrée dans mon jardin. Il y a un cerf qui, depuis 3 nuits, a pris ses quartiers derrière le sapin au fond du jardin et qui nous empêche de dormir entre disons… 2h et 5h30 du matin. Au début, on était plutôt flattés qu’il s’approche de la maison d’aussi près pour donner de la voix. Mais lorsqu’un cerf brame, même les boules Quiès ne suffisent pas. C’est un cri entre le mugissement et le rugissement qui s’entend à des kilomètres à la ronde, et quand ça se passe sous ses fenêtres il nous vient très rapidement à l’idée que ce serait bien de manger du gibier à Noël et que la viande se conservera très bien au congélo d’ici là.

La première nuit, on joue la tolérance et la fascination pour les merveilles de la nature. On croit se sentir privilégié quand on pense à tous ces pauvres citadins qui ne savent pas ce qu’ils manquent. Mais 3 nuits !! Bordel, je vais lui tirer un coup de fusil entre les deux yeux, moi ! J’ai bien essayé de le faire partir en tapant dans mes mains, mais il est juste allé se placer 3 mètres plus loin. Autant dire qu’il n’avait rien à cirer de mes pauvres menaces.

C’est pas très courageux de ma part de taper dans mes mains en lançant des « pssshhhht » autoritaires pour faire fuir un animal. Mais je ne sais pas si vous avez déjà vu un cerf dans la force de l’âge en face de vous : c’est très impressionnant. C’est absolument énorme, ça montre toutes ses dents en bramant et surtout… ça a les hormones qui rendent violent. Mieux vaut ne pas se prendre pour Davy Crocket, l’homme qui n’a jamais peur. Là en l'occurence, c'est mon cerf qui n'a peur de rien, pas même des humains. A force de vivre à proximité des maisons et de bouffer les fleurs et les baies dans les jardins, il finit par se les approprier.

Il faut dire aussi que si mon jardin n’était pas une autoroute à biches, le cerf n’aurait pas eu l’idée de s’installer là. Je crois que ce sera impossible de l’en déloger et que je suis condamnée à terminer mes vacances sans dormir. Si au moins j'arrivais à le prendre en photo... Mais j'ai trop peur qu'il pète un câble s'il se prend le flash en pleine poire...

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Commentaires
R
euh un frère de mon grand père était "grand veneur" non, pas "assaisonné façon..." mais il pratiquait la chasse à coure... je peux t'envoyer des amateurs ;-) juste pour le cerf hein, les bibiches, j'aime trop ça vivant !!
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