Système de santé anglais, première !!
Mardi, 38,9°C de température. Je choisis dans l'annuaire un médecin pas trop loin de chez moi. "Bonjour Madame, je voudrais prendre rendez-vous. Si je suis enregistrée ? De quoi tu me parles ? [Ah merde, j'ai pas pensé à m'enregistrer auprès d'un médecin de la sécu lors du mon arrivée en Angleterre]. Pas possible de venir vous voir quand même ? Non ? Bontanpis. Et si je m'inscris maintenant d'avance pour la prochaine fois ? Hein ? Une liste d'attente pour devenir la patiente potentielle d'un médecin ? Gneu ! Au revoir Madame General Practioner à la noix."
Re-fouillage d'annuaire pour un médecin privé. "Bonjour Monsieur, ça coûte combien une consultation chez vous ? Hein ? 40 livres (équivalent de 60 euros) non-remboursés et sans compter les médicaments ? Tu me prends pour McCartney ou quoi ? Comment ça je peux toujours aller aux urgences ? Je ne vais pas aller à l'hôpital pour ça !"
Finalement, je me traînerais bien ma crève une dizaine de jours de plus, tiens ! C'est gratuit, pas de liste d'attente, j'en ferai profiter mes collègues et mes élèves et j'en ramènerai un peu en France le week-end prochain.
Mais à part ça, ce cher Michael Moore - toujours bien renseigné et soucieux de vérifier ses sources - fait l'éloge du système de santé anglais dans son film Sicko. En dehors du fait que ce mec est une imposture à lui tout seul (ce qui fera peut-être l'objet d'un prochain post), mon aventure n'est qu'un détail au sein de cette monstrueuse institution qu'est le NHS qui accumule les scandales depuis quelques mois.