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Faites comme chez moi!
13 mars 2007

Un mythe s'écroule...

divorce

Mes parents sont loin d’être un modèle de réussite matrimoniale, et malgré les nombreux passages chaotiques qui ont secoué – et qui secouent encore régulièrement – la stabilité familiale (et ma stabilité psychologique dans la foulée, même si je le gère mieux depuis que j’ai quitté la maison), j’ai toujours pensé avoir suffisamment d’autres points de référence pour me dire que le mariage n’est pas forcément une institution dépassée.

Il faut croire que je suis d’une naïveté absolue ou que je suis trop idéaliste. Je viens de tomber de haut. De tellement haut que j’en pleurerais. Bon ok, que j’en pleure. C’est le revers de la médaille : le fait de vivre dans une famille (au sens large) unie comme les doigts de la main, d’avoir presque autant d’affection pour mes oncles et tantes que j’en ai pour mes parents et d’être plus proche de mes cousins que d’autres peuvent l’être de leurs frères et sœurs, les mauvaises nouvelles ont forcément des répercussions sur tout le monde.

Une séparation ou un divorce n’est pas la fin du monde en soi (quoi que dans ce cas précis, je me dis que si la famille n’était pas là pour faire office de soutien, les conséquences pourraient être dramatiques), mais quand ça tombe sur un couple que je croyais – et que d’ailleurs tout le monde croyait – idéal, ça remet les choses en perspective.

En attendant, il y a quatre petites gonzesses qui se retrouvent sur le carreau avec leur mère… J’aurais bien envie de leur expliquer que par expérience je sais qu’on peut aussi se retrouver sur le carreau simplement parce qu’il y en a un qui reste alors qu’il devrait partir, mais pour l’instant j’ai surtout envie de passer mes nerfs sur mon con de cousin. C’est peut-être facile de penser qu’il ne sait pas (ou qu’il ne sait plus) ce qu’il rate, mais c’est réellement la seule chose que j’ai en tête en ce moment. Et le contexte ressemble à celui de mes parents à un tel point que ça fait froid dans le dos… à la différence que mon père n’a jamais eu les moyens financiers de prendre le large.

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Commentaires
N
Je n'aurai sans doute pas su quoi te dire, mais j'aurais aimé être silencieux auprès de toi...
R
Tiens, ta famille doit ressembler à la mienne.... en tous cas pour la dernière phrase... sinon, mon cousin va bien, il a une femme charmante et deux petites vietnamiennes adoptées ! Allez, courage, tout n'est pas rose ou noir... il y a des bons côtés dans tout, même un divorce. (dur à avaler ?) imagine que la maman des petites "gonzesses" se trouve un prince plus charmant encore.... ça arrive !
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