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22 mai 2008

Isabelle Boulay puissance 10

Vous qui n'êtes pas fan d'Isabelle Boulay, vous qui ne comprenez rien à la vie à la chanson, passez votre chemin ou assumez la lecture de ce post jusqu'au bout. Tenez, je vous propose même un site qui va vous faire comprendre que finalement, Isabelle Boulay, c'est pas si mal :

http://www.stars-oubliees.com/

Etre fan d’Isabelle Boulay, vous comprenez, faut assumer, garder la tête haute face aux moqueries, rester de marbre face aux attaques gratuites que les non-initiés peuvent lancer, ignorer les sourires en coin… Bref, rester digne en toute circonstance même si on aurait soi-même bien envie de faire subir le même sort aux fans de Tokyo Hotel. Ou de Natasha St-Pier hein, parce qu'il n’y a pas de raison de taper toujours sur les mêmes…

Là, voyez-vous, je pense qu'il est temps de vous expliquer les vertus thérapeutiques d’Isabelle Boulay.

Parce que vraiment – non mais vraiment ! – c’est pas ce que vous croyez ni ce que les radios veulent nous faire croire en diffusant indéfiniment "Parle-moi" qui finit par rendre allergique à tout ce qui peut bien venir du Québec et qui ouvre la bouche derrière un micro.

[RosY et Scotch : la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe]

Voici donc 10 bonnes raisons d'aimer – ou de faire aimer – Isabelle Boulay :

1. C'est la chouchoutte de Francis Cabrel, ce qui veut quand même dire quelque chose lorsqu'on est en quête de cohérence et d'authenticité. Et ne venez pas me dire que vous n'aimez pas Francis Cabrel non plus sinon je vous bannis définitivement de ce blog ! J'aurais pu vous dire aussi que c'est la chouchoutte de Patrick Bruel mais bizarrement j'ai eu un doute sur l'efficacité de ma démonstration…

2. Isabelle, elle chante le côté obscur de la force, ou comment se faire larguer en 3 chansons : "Parle-moi", "Je t'oublierai", "C'est quoi, c'est l'habitude" (mention spéciale pour la troisième). Si vous êtes des dépressifs chroniques, repassez plutôt vos vieux 35 tours de Sheila, les rois mages en Galilée n'ont jamais fait de mal à personne. Alors qu'Isabelle, elle appuie souvent là où ça fait mal. Oui oui, c'est du vécu.

3. Il n'y a pas que Francis Cabrel. Zazie, Benjamin Biolay, Julien Clerc, Maxime Le Forestier et autres Luc Plamondon ne s'y sont pas trompés. Ouais bon ok, Luc Plamondon a bien dû écrire des chansons pour à peu près tous les artistes québecois de la planète (et pas toujours les meilleurs), alors celui-là il compte un peu moins que les autres. Mais quand même.

4. Isabelle Boulay, c'est un tremplin vers d'autres artistes. Quand je pense que j'ai passé 25 ans de ma vie sans connaître Zachary Richard ou Daniel Lanois (pour ne citer qu'eux), et que je pensais que Daniel Lavoie n'avait rien d'autre à son répertoire que la chanson "Ils s'aiment", je me foutrais des baffes.

5. Tout un jour. Rien que pour cet album, on devrait lui remettre la Légion d'Honneur. Ouais, au moins. Celui-là, il ne me quittera plus et usera mes tympans jusqu'à ce que mort s'en suive.

Et par ailleurs, puisque je reviens d'un enterrement, si jamais on vous convie à assister au mien, en plus de vous morfondre dans la tristesse, pliiiiiiz demandez à ce qu'on passe cette chanson-là (et encore merci Francis) :

6. La country, chez nous, ça sonne ringard genre vieux 'ricain avec son banjo désaccordé, I am a poor lonesome cowboy, bang bang Lucky Luke tout ça. Mais quand ça sort de sa bouche, on aurait bien envie d'aller se tirer une bûche©, de prendre sa guitare (quand on sait jouer autre chose que "Le petit âne gris") et d'allumer un feu de camp. Aucun nom connu parmi les auteurs-compositeurs de "De retour à la source" ne semble résonner aux oreilles des Franco-Français que nous sommes (quoi que pas tous, en fait) mais il paraît qu’ils sont connus là-bas dans la forêt lointaine au Québec. Là on lui a fait du sur-mesure et aucun Français n’aurait de toute façon pu lui apporter la dimension d’enracinement qui se dégage de cet album. Moi je ne sais toujours pas où planter les miennes, de racines. Elle a de la chance.

[Soit dit en passant, le refrain de cette chanson me tue sur place !]

7. Isabelle Boulay, ça ne s'écoute pas. Ça se voit. Et sur scène, s'il vous plaît ! Celui qui ne ressent pas des fourmis au cœur et à l'âme n'est pas humain. Je crois qu'on ne peut pas comprendre ça tant qu'on n'a pas soi-même fait l'expérience d'un concert… Et c'est ce qui a été le déclencheur pour moi le soir où, n'ayant rien de mieux à faire, j'ai accompagné mes parents au théâtre d'Asnières. Malgré la pourritude du son et la mochitude de la salle, j'ai été scotchée à mon siège dès les premières intonations de sa voix. Si mes souvenirs sont bons, mon baptême du feu a commencé là :

8. Isabelle, elle peut tout chanter. Tous les styles et tous les interprètes, sans jamais tomber dans l'imitation ou l'aseptisé, et ce même avec Coucouroucou Paloma pepito mi corazón ! J'avais beau trouver ça ridicule sur l'album, ça a déchiré en live ! Sinon ça c'est bien aussi :

free music

9. Isabelle, c'est l'humilité incarnée. Comme en ce soir d'hiver 2005, lors du gala de l'Adisq (les Victoires de la musique au Québec) où, en allant chercher son prix, elle va embrasser Corneille, se retrouve le visage barbouillé de maquillage noir et commence son speech sans se rendre compte de rien... jusqu'à ce que quelqu'un vienne enfin lui essuyer la face.

CHOCOLAT

Et encore, l'image ne montre pas bien la tartine chocolatée... Bah elle, au lieu d'être mortifiée de honte et d'aller se cacher derrière un rideau, elle était pétée de rire.

10. Dans un temps fort fort lointain, Isabelle Boulay est sorti avec Stéphane Rousseau. C’est pas une preuve de bon goût, ça ? Hein ? Nan parce Stéphane Rousseau n'est pas n'importe quel homme, mais tout le monde sait déjà que je plaquerais famille et patrie pour aller le violer dans les toilettes de l'Olympia (ou de n'importe quel autre endroit, je suis pas difficile)… [Hormones, hormones, hot hot hot]

Et pour la rubrique pipeul totalement inexistante de ce forum : Isabelle Boulay est enceinte. Non, pas de Stéphane Rousseau, rien n'est parfait...

On ne pourra pas dire que je n'aurai pas tout fait pour vous convaincre... Nan mais j'vous jure, même le mari de Chantal Goya est fan. Ce qui me permet de vous mettre un vieux clip directement sorti des cartons :

C'est pathétique, je crois que je suis gravement atteinte. J'en remets une couche et je m'auto-promotionne honteusement :

Que voulez-vous, j'ai un cœur d'artichaut... Et donc, au moment de vous dire adieu et malgré le retard du post que tout le monde attendait si impatiemment, je vous merde (pour les uns) ou vous salue (pour les autres). Chacun saura se reconnaître... :o)

© Fanny à Montréal

EDIT : J'ai l'impression que certains fichiers audio fonctionnent et d'autres pas. Ça fait chier grave mais c'est pas ma faute à moi.

EDIT 2 : J'ai changé d'hébergeur pour les chansons, normalement tout doit marcher correctement même si les lecteurs mettent un peu de temps à s'afficher.

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Commentaires
C
quel boulet cette meuf..
P
Seconde première ligne pour ce super sujet de <br /> <br /> Sparadra .
P
De mon exploration , je remonte en première ligne ce petit joyau superbement construit... comme les autres articles ..d'une vue objective et disant l'essentiel .
E
ouais bin toi la cave, j'te merde aussi pffftt
S
Je vais faire du délit de sale gueule, mais rien que sa tête et sa façon de parler m'ont dissuadée de m'y intéresser...
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