Veni, vidi, vomi...
Les Césars. La cérémonie guindée d'auto-congratulations que je me prends à éviter de regarder tous les ans. Sauf cette année où je voulais voir Hugh Grant recevoir son César d'honneur. Ca tombait pendant le soir où j'étais au concert des Enfoirés, mais la technologie aidant j'ai donc mis le magnétoscope à contribution.
C'était affligeant.
Valérie Lemercier était assez drôle avec son humour décalé et
critique mais il devait y avoir seulement 10 personnes à rire dans la
salle. Tous ces artistes français sont prétentieux, suffisants et
hautains... Je ne m'étonne même plus de ne pas m'intéresser au cinéma
français. A part 3 ou 4 films que je vais voir dans l'année, on ne peut
pas dire que ça me passionne. Et de voir leurs gueules d'enterrement
aux Césars, ça ne m'incite pas à faire d'effort.
Ca a commencé par Carole Bouquet. Dès les premiers mots, j'ai su que
son discours allait être chiant. Avec sa voix monocorde, son hommage à
Shakespeare est immédiatement devenu un plaidoyer sur les bienfaits du sommeil. Ensuite il y a eu une brochette de récompenses toutes
aussi emmerdantes les unes que les autres jusqu'à ce que Hugh Grant
reçoive son César d'honneur. Je ne suis pas persuadée qu'il le mérite
dans la mesure où sa carrière est assez inégale, mais lui au moins a la
décence et le recul de l'admettre et de reconnaître qu'il a tendance à
accepter des rôles assez similaires. Je m'attendais à un discours un
peu plus drôle (il est généralement assez marrant en interview), mais
c'était probablement le seul dans l'assemblée à être réaliste sur son
métier... Et puis j'ai regardé la suite, juste pour entendre les
blagues de Lemercier. Je devais être la seule à rire. Dans le public,
ça pétait plus haut que son c... Vivement les Oscars, qu'on se détende
un peu!