How I met my new série télé préférée
Il me semblait loin le temps où je regardais Friends religieusement, où je savourais mes 25 minutes de bonheur quotidien au rythme de moult diffusions et rediffusions et où je me faisais violence pour ne pas répertorier les meilleures répliques de Phoebe dans un fichier Excel [même que j’aurais fait un super tableau avec des formules bien compliquées pour pouvoir les trier par saison, par ordre alphabétique, par thème, par ordre chronologique, par degré de connerie etc].
Mais qu’il est bon, le temps d'aujourd'hui où j’ai retrouvé une nouvelle série humoristique à la hauteur de Friends. Je suis sur le point de rattraper mes 5 années de retard, 5 années visiblement passées dans une grotte préhistorique tellement il est incompréhensible que je n’aie pas pris la peine de m’y mettre plus tôt. C’est bon, c'est bon, c’est trop bon même, c’est de la Haagen Dazs "Cookies & Cream", c’est addictif au point que - tout bien considéré - c’est une bénédiction pour moi de ne pas encore avoir d’enfants à 30 ans. Car sinon je crois que j’aurais été capable de les perdre délibérément dans la forêt en pleine nuit pour pouvoir regarder la série sans être emmerdée.
Je fais des folies de mon temps, je me couche à pas d’heure, je larve tout le week-end sur mon canapé devant l’écran de télévision [y'a un trou béant de 12 mètres de profondeur dans le coussin droit], je laisse miauler mon chat qui attend désespérément que je lui lance sa souris, je dépense mes sous sur Amazon, je me tape des fous-rires toute seule, je vais lire les spoilers sur les forums, je regarde des vidéos avec des musiques romantiques sur Youtube, je me pince les lèvres pour ne pas agrémenter mes conversations de répliques cultes que mes interlocuteurs ne comprendraient pas…
De quoi je parle ? De "How I Met Your Mother", évidemment !
La flemme de faire un topo, va voir sur Wikipedia, ça ira plus vite.
Ted, on s’en fout. Il est limite insipide même si avec le temps on finit par s’y attacher. Marshall et Lily, c’est le couple qu’on voudrait tous former – autant pour sa complicité et sa tendresse que pour son côté loufoque. Robin, ben heu… ouais, mais je crois que n’importe qui d’autre aurait fait l’affaire même si elle est bien marrante parfois. Et Barney… Ah… Barney… Sigh…
Ce qui m’amène à l’annonce suivante : en plus d’être officiellement amoureuse de Robert Downey Jr, je suis maintenant aussi officiellement amoureuse de Neil Patrick Harris. Barney Stinson, dans la série. Parce que le personnage n’est pas *que* scénaristiquement drôle. Ca va au-delà des répliques. C’est une performance d’acteur, un charisme, une personnalité que quand tu la regardes, t’as l’impression qu’elle carbure au LSD. Et puis, quand même, c’était un peu Dr. Doogie il y 15 ans, alors forcément ça aide. Dr. Doogie, le héros du mercredi après-midi !!! [Mais là, faut être de ma génération, sinon ça ne marche pas]
Et ne viens pas me dire qu'il est moche. Il n'est effectivement pas "beau" au sens Brad Pitt du terme, c'est juste que pfffff... tu peux pas comprendre. Je pourrais te parler de mon âge, de mes hormones, et de tout un tas de trucs biologico-phsycho-télé-géniques, mais ce serait trop long à expliquer.
Bref, si tu connais déjà HIMYM, je ne peux rien faire pour toi, j'espère juste que t'es aussi accro que moi. Si tu ne connais pas, force-toi à regarder au moins les 10 premiers épisodes de la série et on en reparle.
Neil Patrick Harris, si tu me lis – IF YOUR READ ME, NEIL !!! – engage des gardes du corps 24h sur 24 si tu ne veux pas risquer de te faire violer par une folle furieuse.