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Faites comme chez moi!
14 décembre 2009

Nuit blanche, mais pas à Seattle

Une réponse qui n'arrive pas. Des nuits agitées. Sur le dos. Sur le côté droit. Non, pas sur le ventre. Sur le côté gauche, alors ? Finalement c'était mieux sur le dos. Les yeux qui ne se ferment pas. 3h15, j'enfonce les écouteurs dans mes oreilles. Mieux vaut éviter de gêner les voisins. Rires et Chansons, j'ai rien trouvé de mieux pour passer le temps. Coluche. Ah tiens, faut pas que j'oublie d'acheter du liquide vaisselle la prochaine fois que j'irai faire les courses... Palpitations. Ils ont besoin de combien de temps pour se décider ? Pourquoi ça prend autant de temps alors que j'ai déjà rencontré trois personnes ? Peut-être que si j'allumais la télé... Trop la flemme de sortir du lit. RTL2. J'aime bien RTL2 la nuit, beaucoup de chansons mélancoliques. When you're gone. Et là un vieux flash back : allongée dans un fauteuil,  écoutant la même chanson dans une léthargie relative après une soirée alcoolisée, puis Tif' et Alix qui suggèrent d'aller faire aboyer les chiens du village en pleine nuit, s'ensuit alors une course effrénée dans les rues désertes, perdues dans le brouillard hivernal. Mon pied dépasse de la couette. Je remue la cheville en rythme. Il y a 20 ans, je gardais mes orteils bien cachés, au cas où un monstre sous le lit aurait eu la mauvaise idée de les mordre. Je devrais peut-être appeler... Mais je l'ai déjà fait après le 2ème entretien, ils vont croire que je les harcèle. Je me demande s'ils se rendent bien compte de l'état dans lequel leur silence me met. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir offrir à mes parents pour Noël ? Va falloir emmener le chat à Bordeaux. Mais si jamais ça marche, il faudra changer de vie très vite. Wicked Game, Chris Isaak. 4h30 seulement. The world was on fire and no one could save me but you. Ouah, c'est vachement beau, Wicked Game, à cette heure-là ! J'ai soif. Une envie soudaine de sirop de Grenadine, il faut vraiment que je me lève. Je fais grincer le parquet et m'excuse tout bas auprès des voisins du dessous. Pas très agréable, les pieds nus sur le carrelage de la cuisine. J'attrape une BD. Rien n'est simple. Sempé. Comme par hasard, j'ai les yeux qui se ferment. Et comme par hasard, ils se rouvrent dès que j'éteins la lampe de chevet. Encore un peu de musique, jusqu'à ce que j'entende du bruit dans l'immeuble. Quelqu'un part travailler à l'aube. Je baisse le son au minimum, étends les bras le long de mon corps et respire profondément pendant quelques minutes. C'est décidé, j'appellerai mardi après-midi si je n'ai pas de nouvelle d'ici là. Relativiser. Et surtout pas de plan sur la comète, même si je lutte pour ne pas laisser mon imagination divaguer. Ca y est, je sens que ça vient. Le sommeil me gagne et je retire les écouteurs. 5h. Grosso merdo, parce que j'ai arrêté de lancer des regards désespérés vers mon radio-réveil. Je vais avoir mauvaise conscience si je fais la grasse mat' mais tant pis. Quelques heures de sérénité avant que le stress ne vienne me sortir du lit. Ou bien la faim. Mais finalement, ce sera le téléphone...

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Commentaires
S
Et alors ils ont encore besoin de réfléchir...
R
Et ? alors ? .....
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